tailieunhanh - Le rôle de la sociologie rurale et de la sociologie du management dans la recherche de réduction de la pauvreté: le cas de la migrants de la province de Thua Thien – Hue – centre du Viet Nam

L’intégration des travailleurs non qualifiés dans le marché de travail semble de plus en plus difficile à l’heure où l’industrialisation et la modernisation remplacent les travaux manuels. Cette difficulté aggrave la pauvreté et renforce l’écart entre les pauvres et les riches à partir duquel est créé un clivage social. Le développement économique et le changement de la structure des métiers dans les pays en voie de développement sont si rapides qu’une partie de travailleurs, surtout les paysans les plus pauvres dans les villages n’ont pas assez de temps pour les capter. La non - employabilité les pousse à quitter la famille pour aller chercher la chance dans les grandes villes du pays ou à l’étranger. Ce mouvement rimait jusque maintenant le déséquilibre démographique des régions, la dégradation de la qualité de vie et les difficultés dans la gestion des ressources humaines | Le rôle de la sociologie rurale et de la sociologie du management dans la recherche de réduction de la pauvreté: le cas de la migrants de la province de Thua Thien – Hue – centre du Viet Nam HỘI THẢO QUỐC TẾ ĐÓNG GÓP CỦA KHOA HỌC XÃ HỘI – NHÂN VĂN TRONG PHÁT TRIỂN KINH TẾ - XÃ HỘI LE RÔLE DE LA SOCIOLOGIE RURALE ET DE LA SOCIOLOGIE DU MANAGEMENT DANS LA RECHERCHE DE RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ : LE CAS DE LA MIGRANTS DE LA PROVINCE DE THUA THIEN – HUE – CENTRE DU VIET NAM Trinh Van TUNG* et LE Dang Bao CHAU ** Introduction L’intégration des travailleurs non qualifiés dans le marché de travail semble de plus en plus difficile à l’heure où l’industrialisation et la modernisation remplacent les travaux manuels. Cette difficulté aggrave la pauvreté et renforce l’écart entre les pauvres et les riches à partir duquel est créé un clivage social. Le développement économique et le changement de la structure des métiers dans les pays en voie de développement sont si rapides qu’une partie de travailleurs, surtout les paysans les plus pauvres dans les villages n’ont pas assez de temps pour les capter. La non - employabilité les pousse à quitter la famille pour aller chercher la chance dans les grandes villes du pays ou à l’étranger. Ce mouvement rimait jusque maintenant le déséquilibre démographique des régions, la dégradation de la qualité de vie et les difficultés dans la gestion des ressources humaines Les habitants dans les villages les plus pauvres de la province de Thua Thien Hue ne sont pas une exception. De 1994 à 1999, les terres côtières du centre- nord dont la province de Thua Thien Hue sont considérés comme la région où le nombre des migrants occupe le pourcentage le plus élevé du Vietnam1. D’où les questions suivantes : Quels sont les gens qui partent ? Comment partent-ils ? Quels sont les risques qui les attendent ? Quels sens donnent-ils à leur action de « partir » ? La réponse de ces questions par les approches de la